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Si le mouvement de protestation actuel dépasse les divisions religieuses, c’est que les Libanais ont découvert ce qu’ils avaient en commun: leur exploitation par les plus nantis.
Le mouvement social qui dure depuis cinq jours, par-delà les clivages confessionnels et malgré les annonces de Saad Hariri, est largement dû aux inégalités sociales.
Si aucune des deux parties ne semble souhaiter une guerre, les risques de dérapage continuent de planer.
Nous sommes à la veille d’une nouvelle redistribution des cartes et d’un nouvel équilibre politique dans la région qui se traduit directement au Liban.
Tunisie a un énorme potentiel. Il revêt d’un côté une importance symbolique en tant que première étape vers la consolidation totale de la transition démocratique du pays et il représente une étape pratique de l’autre, cherchant à corriger certaines des injustices régionales commises avant la révolution.
Il est nécessaire de remettre la conférence Cedre dans le contexte économique libanais et d’établir l’historique de ce genre de conférences.
Le développement de la guerre syrienne signale un retour au langage de la force dans les relations internationales.
La situation est revenue à la normale une fois que Saad Hariri fut libéré.
Il existe une relation extrêmement particulière entre entre l’Arabie saoudite et le Liban, qui peut rapidement tourner à l’aigre, notamment lorsque le Liban sort de l’orbite de ce monde-là.
Cinq ans après la révolution, les difficultés internes et les troubles régionaux continuent de handicaper la Tunisie en mettant en danger sa transition démocratique.